Sève de palmier
Le Miel de Palma chilien est issu du palmier JUBAEA CHILENSIS. Il est
élaboré à partir de la sève et du jus de la
noix de ce palmier auxquels on ajoute saccharose et glucose. Ce n’est
donc pas un miel d’abeille et l’appellation Miel provient
du fait que le produit fini à l’aspect et un goût qui
rappellent un miel d’abeille semi-liquide. Il est important de savoir
que cette espèce de palmier est endémique du Chili et vit
donc dans son biotope originel, ce qui signifie qu’il n’est
pas utile d’apporter quelque engrais ou traitement chimique que
ce soit !
Le Miel de Palma est un produit naturel très ancien au Chili et
est connu depuis l’époque de la conquête espagnole.
La composition actuelle a été formulée il y a 100
ans ! Ce produit ne contient donc ni colorant, ni conservateur, ni arôme
de saveur.
Le palmier chilien est une espèce protégée de nos
jours. Il a été surexploité lors des siècles
passés. La tendance s’inverse actuellement et le projet du
seul producteur chilien est écologique et futuriste car il s’agit
de quintupler le nombre actuel de plantes dans leur milieu naturel dans
les 30 prochaines années !

Processus d’élaboration :
La sève est extraite du palmier chilien par des procédés
artisanaux vieux de 200 ans. Cette sève est stockée durant
environ 6 ans. Par cette durée on obtient la maturité et
le goût désirés. Alors sont ajoutés le jus
de coco (de la noix du palmier chilien), le glucose et la saccharose.
C’est un produit 100% naturel dont les principaux caractères
sont issus de la sève âgée et du jus de coco.
Le conditionnement et l’emballage sont faits à l’usine
située à Santiago du Chili la capitale, usine dans laquelle
est utilisée la technologie moderne en accord avec les exigences
sanitaires et de qualité des marchés locaux et internationaux.
Obtention de la sève :
Tout commence par un repérage des plantes qui seront utilisées
pour la production de sève. Ces palmiers sont appelés ‘palmiers
à miel’. Ceux-ci se trouvent généralement à
flanc de colline, dans des lieux difficiles d’accès, et sont
âgés d’une quarantaine d’années environ.
Une fois les plantes sélectionnées et numérotées
par et sous le contrôle de la CONAF (COrporacion NAtional.Forestal)
et du SAG (Servicio Agricola y Ganadero), l’exploitation peut commencer.
Des chemins sont alors ouverts afin d’accéder aux plantes,
et en août celles-ci sont déracinées et couchées
au sol. Toutes les feuilles sont coupées et la zone d’émission
foliaire (cœur) est mise à nu. C’est par là que
coulera le précieux liquide pendant presque dix mois.
L’extraction de la sève s’effectue entre novembre et
avril (été austral), période où la sève
s’écoule plus facilement grâce aux chaleurs printanières
et estivales.
En automne/hiver la récolte est suspendue et cette période
est utilisée pour les semis et plantations de palmiers chiliens,
tant dans les lieux d’exploitation que dans d’autres secteurs
de la propriété agricole. Plus de 130 jeunes palmiers remplaceront
donc chaque palmier exploité !
Organisation du travail :
La réserve ou secteur à exploiter est divisée en
‘quartiers’, chacun étant à la charge d’un
‘cuartelero’. Le quartier est une zone qui inclut un nombre
déterminé de palmiers en exploitation, raccordés
entre eux par un réseau de sentiers que le cuartelero empruntera
deux fois par jour afin de récolter la sève. Le précieux
liquide est transporté à dos d’homme dans une sorte
de sacoche en cuir de chèvre et amené à la bodega
pour y être concentrée, par cuisson, dans une grande poële
de cuivre.
Cette sève concentrée est ensuite mise en fûts qui
seront placés dans les caves de la Hacienda pour y reposer plusieurs
années. C’est là qu’elle va acquérir
le vieillissement nécessaire à la préparation du
Miel de Palma chilien.
Comment le consommer ?
Les utilisations du sirop de palmier sont multiples et variées…
Au Chili, le sirop de palmier se consomme généralement
en accompagnement des bananes, mais on peut l’utiliser également
sur d’autres fruits, plutôt acides tels que les kiwis, les
oranges et pamplemousses, les ananas , les pommes…
Le sirop de palmier se marie parfaitement avec les produits laitiers de
toute sorte et peut aisément remplacer un sucre en poudre traditionnel.
Une des meilleures utilisations se fait en accompagnement de crêpes,
gaufres, brioches ou tout simplement sur une tranche de pain.
Pour les amateurs de cuisine aigre-douce, il accompagnera très
bien les viandes comme le poulet, la dinde ou le porc.
Le sirop de palmier remplacera aussi le sirop de canne lors de préparations
à base de rhum par exemple et il est utilisé au Chili avec
certains apéritifs contenant du pisco (alcool chilien), ainsi qu’avec
du vin blanc (vino dulce).
Enfin, il peut s’utiliser en pâtisserie et sur les glaces.
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